The Rolling Stones @ Hippodrome de Longchamp (Paris), le 23 Juillet 2022 
The Rolling Stones @ Hippodrome de Longchamp (Paris), le 23 Juillet 2022 

 

 

L’hippodrome a servi le week-end précédent au festival Lollapalooza. Donc pratique de garder l’infrastructure pour accueillir ces Dieux vivants, enfin, ce qu’il en reste (de beaux restes ceci dit). 

 

Alors, depuis le métro, faut 20 bonnes minutes, puis environ une grosse demi-heure de queue pour réussir à arriver sur le site du festival, car ce n’est rien moins qu’un festival de quelques heures. Tout est là, les stands de bouffe etc.. 

Une heure pour tenter d’attraper de quoi se sustenter. Heureusement les bars sont plus rapides (ouf !), même si des prix assez hallucinants (oui 13 euros un sprits, mojito, sangria c’est quand même bien cher … )

 

Ayron Jones

fait la première partie, et malheureusement je n’en verrai pas grand-chose, je ne ferai qu’entendre le set de loin. Ça fait plaisir d’entendre tous ses morceaux car son dernier album est vraiment excellent. Bien sûr, on pensera physiquement et musicalement beaucoup à Lenny Kravitz. Mais là où je n’aime pas ce dernier, ici je trouve que ça rock et groove comme il faut. 

Dommage donc de ne pas avoir pu en profiter comme j’aurai aimé, mais le public semblait assez conséquent et réceptif, bonne nouvelle donc. A revoir en novembre à la Cigale en tête d’affiche. A ne pas rater.. 

 

The Rolling Stones 

La foule est parsemée au fond, on peut avancer un peu ensuite c’est assez dense. Et vu que ça ne bouge pas, dur de tenter de se faufiler. 

On restera donc au loin profiter de ce concert. Pas désagréable en soi d’avoir de l’espace autour de nous, mais on ne verra pas du tout les musiciens en vrai. Enfin si mais ils étaient touuuuut petits. Je crois que ça doit être le concert où je vois le moins les musiciens. 
Cependant il y a le décor de scène avec les écrans qui permettent donc de suivre. 

Globalement bon concert. Pas exceptionnel. La setlist pioche logiquement dans leurs soixante ans de carrière. Avec des morceaux faibles, rares certes, et puis une ribambelle de classiques qui réveillent la foule. Plus de 2 heures de concert, pour ces papis de 78 ans quand même. Avec la forme comme il faut. Mais … comment font-ils ? 

Bien sûr il y a un hommage à Charlie Watts, batteur récemment décédé. Les musiciens et choristes qui accompagnent le trio sont forcément talentueux. 

Mick Jagger parle assez peu au public, j’ai trouvé ses interventions bien inutiles. 60 ans de carrière certes. Mais ils ont bien surfé sur l’aura autour d’eux, et on sent qu’ils n’ont pas besoin de faire grand-chose que ce qu’ils savent faire, jouer de la musique, pour ravir le public. 

Mon deuxième concert des Stones. J’avoue que j’aimerais les revoir au Stade de France, ou une salle plus petite, mais ne rêvons pas, les voir sur scène dans cette forme à cet âge est déjà un exploit en soi. 

On a donc eu ce qu’on était venu voir, rien de plus.