Zero Absolu @ Centre Barbara (Paris), le 17 Décembre 2011
Zero Absolu @ Centre Barbara (Paris), le 17 Décembre 2011

Ce centre culturel est situé en plein milieu du 18ème arrondissement parisien, autant dire que s’y rendre est une sorte de voyage.

Avant d’arriver dans la salle, un joli bar accueille le public et le fait patienter jusqu’à ouverture de la salle de concert.
Ce soir il y avait deux groupes prévus, et j’ai été surpris de voir que c’était Zero Absolu qui ouvrait, mais vu que je venais tout spécialement pour ce groupe, cela m’arrangeait particulièrement.

La salle est magnifique, la scène est grande, haute comme il faut.
Elle peut contenir environ 200 personnes dans de bonnes conditions. Elle mériterait vraiment d’avoir beaucoup plus de concerts. D’autant que je n’ai pas l’impression que cela dérange des habitations aux alentours.
Bref un lieu qu’il faut garder en tête et se renseigner voir s’il y a moyen d’organiser des concerts.

Donc Zero Absolu, c’est Nak, un seul gars qui fait tout sur scène.
En fait il déclenche les séquences avec ses multiples instruments, les faisant boucler, jouant dessus etc ..
Tout doit être réglé au poil, cela doit être assez horrible à mettre en place (et il ne doit pas picoler avant de jouer, dur dur).
Mais au final le rendu est excellent. Le son est un peu fort, parfois un peu brouillon quand la musique s’énerve un peu. On n’entend pas assez la voix.
Les lumières sont excellentes, même si l’artiste sur scène se voit très peu éclairé directement (autant dire que c’est l’horreur pour les photographes).

Environ une heure de concert, pour présenter quelques morceaux du nouvel album tout fraichement sorti et bien sur de plus vieux morceaux.
D’ailleurs j’ai senti quelques influences Jesu sur certains passages, apparemment sur des morceaux du premier album.

En tous cas, c’est vraiment très bon, on est submergé par la musique, les quelques défauts sont gommés rapidement ..

C’est un des premiers concerts de Zero Absolu pour cette nouvelle énorme tournée qui passera dans de nombreux pays d’Europe Centrale notamment.
L’artiste se défend des quelques imprécisions, prétendant que tout n’est pas encore parfaitement en place. Mais lorsque l’on voit la qualité et la dextérité dont il fait preuve pour jouer ses morceaux, c’en est déjà très bluffant.

Cela peut également mener à une réflexion sur l’utilité de certains musiciens faisant les choses en boucle. On voit ici qu’en déclenchant des séquenceurs, on arrive au même résultat. Alors oui c’est plus froid (il y a moins d’humains sur scène), mais au moins l’artiste n’est pas bridé par des personnalités diverses, il fait vraiment ce qu’il veut de la manière dont il le souhaite. Il est en parfaite liberté créative et ça c’est l’idéal.

Surtout quand c’est super bien réalisé, dans cette veine post-rock-industriel-parfois-apocalyptique.

Encore une fois, je recommande l’écoute de ce groupe, et n’hésitez pas à le soutenir.
Pour mon dernier concert 2011, ce fut une belle confirmation scénique (je ne l’avais jamais vu)